Short Description
L’histoire de l’enseignement dans la société musulmane est intimement liée aux mosquées. La mosquée a été le principal centre de diffusion de la culture musulmane et l’un des lieux d’enseignement les plus importants.
L’histoire de l’enseignement dans la société musulmane est intimement liée aux mosquées. La mosquée a été le principal centre de diffusion de la culture musulmane et l’un des lieux d’enseignement les plus importants.
Le Prophète (paix et salut à lui) avait déjà fait de la mosquée de Médine un lieu d’enseignement. C’est là qu’il réunissait ses Compagnons pour leur réciter les versets coraniques qui lui étaient révélés et leur enseigner les prescriptions de leur religion par la parole et par l’exemple. La mosquée a continué à remplir sa mission à l’époque des Califes Bien Guidés, puis à celle des Omeyyades et des Abbassides et aux époques suivantes. Les savants y tenaient des réunions où ils relataient des hadîth et expliquaient des versets du Coran. Les savants du hadîth y rapportaient les paroles du Prophète (paix et salut à lui) : ce fut le cas de l’imam Mâlik ibn Anas (que Dieu lui fasse miséricorde). La mosquée de Damas était également un centre important de diffusion du savoir : il s’y tenait des assemblées savantes[1] et on y trouvait « de nombreuses alcôves où les étudiants s’installaient pour copier ou étudier. Al-Khatîb al-Baghdâdî[2] y tenait tous les jours une importante assemblée au cours de laquelle il dispensait son enseignement. »[3]
Les Compagnons (que Dieu les agrée) tenaient des cercles d’enseignement dans la mosquée du Prophète (paix et salut à lui). Makhûl rapporte les propos d’un homme qui a dit : « Nous étions assis dans le cercle de `Umar ibn al-Khattâb dans la mosquée de Médine ; nous évoquions les vertus du Coran, et il a cité le hadîth au sujet des mérites de ‘bismillâh ar-rahmân ar-rahîm’ ».[4]
Abû Hurayra (que Dieu l’agrée) tenait également un cercle dans la mosquée du Prophète (paix et salut à lui). Il y enseignait les paroles du Prophète (paix et salut à lui). Ce cercle reflétait l’étendue du savoir d’Abû Hurayra (que Dieu l’agrée) et vibrait de ses sentiments sincères à l’égard du Prophète (paix et salut à lui). Un homme rendit visite à Mu`âwiya (que Dieu l’agrée) et lui dit : « Je suis passé par Médine. Abû Hurayra était assis à la mosquée, entouré d’une assemblée à qui il relatait des hadîth. Il a dit : ‘Mon ami Abû l-Qâsim m’a dit…’ Puis, pris d’émotion, il a pleuré. Il a repris : ‘Mon ami, le prophète de Dieu Abû l-Qâsim m’a dit…’ Puis, pris d’émotion, il a pleuré à nouveau, puis il s’est levé. »[5]
Abû Ishâq as-Subay`î a décrit le déroulement du cercle d’enseignement du Compagnon al-Barrâ’ ibn `Azib : « Nous nous asseyions autour d’al-Barrâ’ les uns derrière les autres »[6], ce qui suggère également que l’auditoire était nombreux. A l’époque, le cercle du Compagnon Jâbir ibn `Abdallâh al-Ansârî attirait aussi beaucoup de monde dans la mosquée du Prophète (paix et salut à lui).[7]
De même, Mu`âdh ibn Jabal tenait un cercle célèbre dans la mosquée de Damas. Abû Idrîs al-Khawlânî décrit ainsi la scène : « J’entrai dans la mosquée de Damas et j’y vis un homme aux dents éclatantes, qui restait longuement silencieux. Les gens étaient autour de lui, et lorsqu’ils divergeaient sur quelque question, ils la lui soumettaient et acceptaient son avis. Je demandai qui c’était, et on me répondit que c’était Mu`âdh ibn Jabal. »[8]
Ces cercles d’enseignement dans les mosquées jouaient en quelque sorte le rôle de l’enseignement supérieur à notre époque. Toutes les catégories de la société musulmane étaient avides de savoir. Même les mujtahid, les savants et les notables fréquentaient ces cercles. Ibn Kathîr rapporte à propos de `Alî ibn al-Husayn que « lorsqu’il entrait dans la mosquée, il traversait les groupes pour aller rejoindre le cercle de Zayd ibn Aslam. Nâfi` ibn Jubayr ibn Mut`im lui dit : ‘Que Dieu te pardonne ! Tu es le plus noble des gens et de Quraysh, et tu traverses les cercles des savants pour aller t’asseoir auprès de cet esclave noir ?’ `Alî ibn al-Husayn lui répondit : ‘Un homme s’assied là où cela lui est bénéfique, et il faut aller chercher le savoir là où il se trouve.’ »[9]
L’histoire de l’islam a connu de nombreux cercles célèbres. Le plus célèbre, dans la mosquée de La Mecque, était celui de l’érudit de la umma, `Abdallâh ibn `Abbâs (que Dieu l’agrée). Lorsqu’il mourut, ce fut `Atâ’ ibn Abî Rabâh qui enseigna à sa place.[10]
L’âge du maître n’avait pas d’importance dans ces cercles : ce qui comptait, âgé ou jeune, c’était son érudition, son savoir et sa piété. Le hâfiz et historien al-Fasawî (mort en 280H) rapporte ces propos d’un homme qui fréquentait les cercles d’enseignement dans les mosquées : « J’ai connu cette mosquée alors qu’il ne s’y tenait pas d’autre cercle d’enseignement de la jurisprudence que celui de Muslim ibn Yasâr. Il y avait dans ce cercle des gens plus âgés que lui, mais c’était de son nom qu’on le désignait. »[11]
Il arrivait que les maîtres qui enseignaient dans les cercles appellent auprès d’eux des personnages dotés d’une grande érudition et d’un profond savoir. Ainsi, Ibn `Asâkir[12] rapporte qu’un homme vit « Abû Idrîs `A’id Allâh ibn `Abdallâh al-Khawlânî[13] à l’époque de `Abd al-Malik ibn Marwân. Les cercles de la mosquée de Damas récitaient et étudiaient le Coran ensemble. Abû Idrîs était assis contre un pilier, et chaque fois qu’un cercle arrivait à un verset comportant une prosternation, on allait le chercher pour qu’il le récite ; les gens se taisaient, il dirigeait la prosternation et tous se prosternaient avec lui. Il dut ainsi effectuer une douzaine de prosternations. Puis lorsqu’ils eurent terminé leur récitation, Abû Idrîs se leva pour relater des récits. »[14]
On ne s’étonnera pas de cela quand on sait qu’Abû Idrîs était à Damas l’homme qui connaissait le mieux les lectures du Coran. Les enseignants de la mosquée de Damas étaient gênés de réciter un verset de prosternation tandis qu’Abû Idrîs était à proximité et les entendait. Ils le faisaient participer à leurs cercles pour marquer leur respect pour lui et pour son savoir, et pour en tirer bénéfice.
Certains de ces cercles étaient si célèbres que des étudiants venaient de tout le monde musulman pour y assister. Ainsi, le cercle de Nâfi` ibn `Abd ar-Rahmân al-Qâri’[15] dans la mosquée du Prophète (paix et salut à lui) était à l’époque un des plus célèbres cercles de récitation et d’enseignement du Coran. Les étudiants y venaient de partout. L’imam Warsh al-Misrî[16] décrit ainsi son expérience dans le cercle de l’imam Nâfi` dans la mosquée du Prophète (paix et salut à lui) : « Je partis d’Egypte pour aller réciter devant Nâfi`. Arrivé à Médine, je me rendis à la mosquée de Nâfi`. Les gens étaient tellement nombreux qu’on ne pouvait pas lui réciter : il ne faisait réciter que trente versets. Je m’assis derrière le cercle et je demandai à quelqu’un : ‘Qui est l’homme le plus respecté de Nâfi` ?’ Il me répondit : ‘L’aîné des deux al-Ja`farî.’ ‘Comment le trouver ?’ Demandai-je. Il dit : ‘Je vais t’emmener chez lui.’ Nous allâmes donc chez lui. Un vieil homme sortit. Je lui dis : ‘Je viens d’Egypte, je suis venu pour réciter devant Nâfi` mais je n’ai pas pu arriver jusqu’à lui. On m’a dit que tu es l’un de ses plus proches amis, et je voudrais que tu m’introduises à lui.’ Il répondit : ‘Oui, avec plaisir.’ Il prit son manteau et nous accompagna auprès de Nâfi`. Nâfi` avait deux surnoms, Abû Ruwaym et Abû `Abdallâh, auxquels il répondait. Al-Ja`farî lui dit : ‘Je t’amène cet homme qui vient d’Egypte. Il n’est venu pour aucun négoce ni pour accomplir le pèlerinage : il est uniquement venu pour la récitation.’ Nâfi` répondit : ‘Tu vois combien je suis entouré des Emigrés et des Ansâr.’ Al-Ja`farî dit : ‘Trouve-lui un moyen.’ Nâfi` me demanda : ‘Peux-tu dormir à la mosquée ?’ Je répondis que oui. Je dormis donc à la mosquée. L’aube arrivée, Nâfi` vint et demanda : ‘Qu’a fait l’étranger ?’ Je répondis : ‘Je suis là, que Dieu te fasse miséricorde.’ Il me dit : ‘Tu seras le premier à réciter.’ J’avais une belle voix puissante. Je commençai à réciter et ma voix remplit la mosquée du Prophète (paix et salut à lui). Au bout de trente versets, il me fit signe et je m’arrêtai. Un jeune homme du cercle vint lui dire : ‘Maître, que Dieu t’agrée, nous sommes près de toi et cet homme vient de loin. Il a fait un long voyage pour venir réciter devant toi. Je lui laisse dix versets, et je n’en réciterai que vingt.’ Il répondit : ‘C’est bien.’ Je récitai donc dix autres versets. Puis un autre homme vint dire la même chose que le premier : je récitai encore dix versets et je me rassis. Lorsque tout le monde eut récité, il me dit encore : ‘Récite.’ Il me fit réciter cinquante versets. Je continuai ainsi à lui réciter cinquante versets à la fois, de sorte que je pus lui réciter le Coran plusieurs fois avant mon départ de Médine. »[17]
Ce récit de l’imam mujtahid Warsh alors étudiant nous donne des indications claires sur ce qu’étaient les cercles d’enseignement au second siècle de l’hégire. On voit les efforts qu’ils impliquaient, et comment cet homme a supporté les fatigues et les difficultés du voyage d’Egypte jusqu’à Médine pour apprendre la récitation de l’imam de Médine Nâfi`. Le récit reflète également le respect qui régissait les relations entre le maître et ses élèves. Enfin, il nous montre que dans le cercle de l’imam Nâfi`, la journée d’étude commençait après la prière de l’aube.
Les cercles d’enseignement étaient nombreux, chaque cercle étant consacré à une science particulière. Certains cercles attiraient une foule impressionnante, ce qui retenait l’attention des nouveaux arrivants. Ainsi, l’imam Abû Hanîfa an-Nu`mân (que Dieu lui fasse miséricorde) a relaté : « Je suis né en l’an quatre-vingts et j’ai accompli le pèlerinage avec mon père en l’an quatre-vingt-seize. J’avais alors seize ans. Lorsque j’entrai dans la Mosquée sacrée, j’y vis une vaste assemblée. Je demandai à mon père : ‘Quel est ce cercle ?’ Il répondit : ‘C’est le cercle de `Abdallâh ibn Jaz’ az-Zubaydî, le Compagnon du Prophète (paix et salut à lui).’ Je m’approchai, et je l’entendis dire : ‘J’ai entendu le Prophète (paix et salut à lui) dire : Celui qui s’instruira dans la religion de Dieu, Dieu lui épargnera les soucis et assurera sa subsistance par là où il ne s’y attend pas…’ »[18]
Plus de quarante cercles se tenaient dans la mosquée de Bagdad, puis le cercle de l’imam ash-Shâfi`î les absorba tous en raison de son immense savoir. C’est ce que relate le célèbre grammairien az-Zajjâj[19] : « Lorsque ash-Sâfi`î arriva à Bagdad, il y avait une quarantaine ou une cinquantaine de cercles dans la mosquée. A son arrivée, il s’asseyait dans tel ou tel cercle et disait aux gens : ‘Dieu a dit, le Prophète a dit’, et ils disaient : ‘Nos compagnons ont dit.’ En fin de compte, il ne resta pas dans la mosquée d’autre cercle que le sien. »[20]
Il en était de même en Egypte, où ash-Shâfi`î rencontrait les étudiants dans la mosquée de `Amr ibn al-`As. En outre, certaines mosquées étaient célèbres pour leur enseignement de diverses sciences et certains enseignants s’y spécialisaient ; les gouverneurs en nommaient également d’autres.
Les fidèles avaient le droit d’objecter aux cercles et assemblées savantes qui ne correspondaient pas à la situation de la société et aux problèmes ou événements qu’elle rencontrait. La priorité devait rester à faire prendre conscience aux gens de leur situation et à les conseiller utilement. Ainsi, Ahmad ibn Sa`îd al-Umawî a relaté : « Lorsque j’étais à La Mecque, j’avais un cercle dans la Mosquée sacrée où les amateurs de lettres se réunissaient autour de moi. Un jour, comme nous discutions d’un point de grammaire et de métrique, nos voix s’élevèrent. Cela se passait sous le califat d’al-Muhtadî (mort en 256H). Un homme furieux se leva alors ; il nous regarda et déclama :
‘Ne craignez-vous point Dieu, ô ferment d’ignorance ? Voilà ce qui vous préoccupe alors que les gens sont engagés dans la tourmente ! Votre imam renversé est mort assassiné, l’islam a désormais perdu son unité, et vous, vous discutez poésie et grammaire, chacun haussant le ton plus haut que son confrère.’
L’homme furieux partit et nous nous séparâmes, ébranlés par ce qu’il avait dit. »[21]
En déclamant ces vers, l’homme avait cherché à avertir les savants et les gens engagés dans l’étude quant à ce qui se passait dans leur société. La capitale Bagdad était en proie à des troubles importants, opposant les troupes turques et l’institution du califat représentée par le calife al-Muhtadî. Il les incitait ainsi à s’impliquer dans les événements secouant la société autour d’eux.
Les cercles de l’imam Abû al-Walîd al-Bâjî[22] étaient célèbres dans toute l’Espagne musulmane, après son voyage en Orient. En effet, « il avait désormais un statut de spécialiste du hadîth et de hâfiz, et était considéré comme le plus grand spécialiste du hadîth d’Andalousie. Sa notoriété grandissant, il fut appelé à Majorque pour débattre avec Ibn Hazm au sujet du rite malékite. Il s’y installa et y enseigna les sciences religieuses, ainsi qu’à Séville. Il enseigna également al-Muwattâ’ à Murcie, ainsi qu’il le relate lui-même : ‘Un groupe se réunissait à l’époque autour de moi pour étudier al-Muwattâ’ dans la mosquée du lieu où je résidais…’ Des foules d’auditeurs apprirent auprès de lui le Sahîh d’al-Bukhârî à Denia, puis au mois de Rajab 463H à Saragosse, en 468H à la mosquée de Rahbat al-qâzî à Valence, et dans d’autres lieux encore. L’empressement des étudiants de hadîth de l’Orient comme de l’Occident musulman à apprendre auprès de lui donne une image de la personnalité d’Abû al-Walîd. Nombreux étaient ceux qui venaient de régions lointaines, en délaissant des maîtres plus proches de chez eux. Les uns venaient d’Avila, Séville ou Lisbonne, d’autres de Ronda, Valence, Bagdad, Alep, Denia, Tortosa, Tolède, Kûfa, Lorca, Malaga ou encore Murcie… »[23]
[1] `Abdallâh al-Mashûkhî, Mawqaf al-islâm wal-kanîsa min al-`ilm, p. 54.
[2] Al-Khatîb al-Baghdâdî, Ahmad ibn `Alî ibn Thâbit al-Baghdâdî (392-463H/1002-1072), hâfiz et historien, connaisseur des lettres et de la poésie, érudit et écrivain, auteur d’une Histoire de Bagdad. Voir Ibn al-`Imâd, Shadharât adh-dhahab 3/311-313.
[3] Ahmad Shalbî, Târîkh at-tarbiya al-islâmiyya, p. 91.
[4] Ibn `Asâkir, Târîkh madînat Dimashq, 7/216.
[5] Adh-Dhahabî, Siyar a`lâm an-nubalâ’ 2/611.
[6] Al-Khatîb al-Baghdâdî, al-Jâmi` li-akhlâq ar-râwî wa-âdâb as-sâmi` 1/174.
[7] Akram al-`Amrî, `Asr al-khilâfa ar-râshida, p. 278.
[8] Al-Fasawî, al-Ma`rifa wat-târîkh, 2/185.
[9] Ibn Kathîr, al-Bidâya wan-nihâya, 9/124.
[10] Ibid., 9/337.
[11] Al-Fasawî, al- Ma`rifa wat-târîkh, 2/49.
[12] Ibn `Asâkir, Abû l-Qâsim `Alî ibn al-Hasan ibn Hibatillâh ad-Dimashqî (499-571H/1105-1176), historien, hâfiz et voyageur, savant du hadîth de la région de Syrie, a écrit entre autres une grande Histoire de Damas. Voir adh-Dhahabî, Siyar a`lâm an-nubalâ’ 21/405.
[13] Abû Idrîs, `A’id Allâh ibn `Abdallâh ibn `Amr al-Khawlânî al-`Awdhî ad-Dimashqî (8-80H/630-700), Suivant, juriste. Il donnait des sermons et des récits à Damas à l’époque du califat de `Abd al-Malik, et assuma la fonction de juge. Voir az-Zarkalî, al-A`lâm 3/239.
[14] Ibn `Asâkir, Târîkh madînat Dimashq 26/163.
[15] Nâfi` ibn `Abd ar-Rahmân ibn Abî Nu`aym al-Madanî al-Qâri’ (mort en 169H/785), originaire d’Ispahan, était l’un des sept récitateurs les plus érudits.
[16] Warsh, `Uthmân ibn Sa`îd ibn `Adî al-Misrî (110-197H/728-812), l’un des plus grands récitateurs. D’une famille originaire de Kairouan, né et mort en Egypte. Voir az-Zarkalî, al-A`lâm, 4/205.
[17] Adh-Dhahabî, Ma`rifat al-qurrâ’ al-kibâr `alâ at-tabaqât wal-a`sâr 1/154-155.
[18] Ibn an-Najjâr al-Baghdâdî, Dhayl târîkh Baghdâd, 1/49.
[19] Az-Zajjâj, Abû Ishâq Ibrâhîm ibn as-Sarî ibn Sahl (241-311H/855-923), grammairien et linguiste, né et mort à Bagdad, auteur entre autres de Ma`ânî al-Qur’ân. Voir as-Sadfî, al-Wâfî bil-wafâyât 5/228.
[20] Al-Muzzî, Tahdhîb al-kamâl 24/375.
[21] Al-Khatîb al-Baghdâdî, Târîkh Baghdâd, 4/557-558.
[22] Abû al-Walîd al-Bâjî, Sulaymân ibn Khalaf ibn Sa`d at-Tajîbî al-Qurtubî (403-474H/1012-1081), spécialiste du hadîth et important juriste malékite, originaire de Batalyaws, né à Bâja en Andalousie ; a exercé la fonction de juge. Voir az-Zarkalî, al-A`lâm, 3/125.
[23] Sulaymân ibn Khalaf al-Bâjî, at-Ta`dîl wat-takhrîj 1/106.
L’histoire de l’enseignement dans la société musulmane est intimement liée aux mosquées. La mosquée a été le principal centre de diffusion de la culture musulmane et l’un des lieux d’enseignement les plus importants.
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